L’une des premières mesures qu’on devrait prendre dans notre quart d’île serait la construction d’asiles psychiatriques. Car il y aurait du monde à y mettre.
Comment concevoir par exemple que des citoyens, des parents d’élèves, exigent à des responsables d’établissements scolaires d’augmenter de manière significative les frais scolaires ? Pour que leurs enfants n’aient pas à fréquenter… n’importe qui.
Ce n’importe qui, c’est qui ?
C’est là qu’on nage en pleine folie.
Des enfants qui reçoivent une mauvaise éducation, qui ont des parents à la vie trouble, des parents qui devraient être poursuivis par la justice ?
On ne comprend pas.
Les parents qui ont une vie trouble, ceux qui devraient être punis par la justice, bref les vrais bandits, ce sont justement eux qui peuvent payer.
Alors, quelle raison de s’en prendre aux sénateurs, députés, politiciens, à ceux qui font danser de manière indécente une petite fille de neuf ans devant les caméras, ceux qui nous cassent les tympans avec leurs avertisseurs sur les routes, aux trafiquants de drogues, aux contrebandiers, gangsters les proxénètes, corrupteurs, corrompus de tout poil, à ceux qui bénéficient de franchises douanières princières, beaucoup de cette faune souvent des dépravés sexuels, etc. Plis ou monte frè eskolè yo, plis moun sa yo ka peye.
Alors ?
Est-ce que nous sommes dans une république dépravée où seuls les membres du gang auront un jour accès aux dites bonnes écoles ?
L’autre raison est encore plus folle.
Y a-t-il une catégorie de gens qu’on ne veut pas fréquenter ? Un apartheid qu’on veut signifier, établir ? Un parent d’élèves a osé pointer du doigt les enfants qui arrivent sur taxi-moto. On pourrait aussi indexer les enfants qui viennent dans des voitures qui ne font pas high class. Beaucoup de journalistes du National tomberaient sous les couperets de cette discrimination qui ne se dit pas.
Il faut que ces gens, ces fous, qui exigent à ces responsables d’établissements d’augmenter les frais scolaires, soient clairs. Qu’on cesse de se cacher. S’il y a une partie de la population qu’on méprise, qu’on déteste, qu’on veut anéantir, qu’on le dise.
Il y a aussi un autre drame. Ceux qu’on méprise, qu’on veut annihiler et qui tiennent malgré tout à ce que leur progéniture fréquente de tels établissements simplement pour dire qu’on est là même si alors l’enfant grandit frustré, avec des complexes qui viendront achever la société.
Ceux qui se croient d’une race supérieure dans ce pays, ils doivent être non seulement aveugles, mais fous. Il n’y a rien à montrer pour le prouver sinon qu’une infériorité, une bestialité, une compétence à perpétuer le chaos, la misère, bref le mal même dans leurs propres lieux.
Qu’on cesse dans les officines, dans certaines réunions de parents dans les écoles, à étaler une telle maladie mentale.
Qu’on avoue publiquement qu’on nous méprise, qu’on nous hait et les marrons, les vrais vainqueurs des troupes de Leclerc en 1803 se ressouviendront de leurs faits d’armes.
C’est bien beau d’indexer le peuple, de lui dire qu’il est sauvage, pas civilisé quand c’est vous qui implémentez la misère, qui financez les gangs et le chaos.
L’union est la force d’une nation, mais la place des psychopathes est à l’asile.
Gary Victor